13 décembre : Sainte Lucie de Syracuse (-304) — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Se connecter à l'espace privé
Menu

13 décembre : Sainte Lucie de Syracuse (-304)

Lucie de Syracuse ou sainte Lucie, vierge et martyre dont le nom est illustré dans l'histoire de l'Église sicilienne, était issue d'une noble et très riche famille de Syracuse. Elle a souffert le martyre au début du IVe siècle, lors des persécutions de Dioclétien. Certains la font mourir en 303, d'autres en 304 ou même en 310.

Sainte Lucie figure d'ailleurs parmi les vierges martyres représentées sur les mosaïques de la basilique Saint-Apollinaire-le-Neuf à Ravenne.

Vierge et martyre


Son nom figure dans le canon de la messe, dans la litanie des saints, et dans la litanie des agonisants, de plus une commémoration lui était dédiée le 16 septembre. Le poète Dante, qui lui vouait une intense dévotion, la mentionne à plusieurs reprises dans sa Divine Comédie et la figure assise dans le Paradis juste à côté de saint Jean l’Évangéliste.

Son nom est un dérivé du latin lux (lumière). Elle est également appelée Luce. Jacques de Voragine situe sa fête, dans La Légende dorée, juste avant celle de saint Thomas, soit à peu de chose près lors du solstice d'hiver. D'où le dicton disant qu'« à la Sainte-Luce, les jours croissent du saut d'une puce ». D'où aussi les nombreuses fêtes de la lumière auxquelles elle est associée en Europe du Nord, notamment en Scandinavie (et particulièrement en Suède). L'explication du dicton est assez simple, bien qu'il paraisse faux à première vue. Il est probable que la raison provienne du passage du calendrier julien au grégorien qui eut lieu en France le 9 décembre 1582. Le 13 décembre dans le julien correspond à notre époque au 26 décembre, date à laquelle la durée du jour commence à augmenter effectivement. Elle représente pour certains la sainte Lumière qui protège la vue comme les yeux.

Les sources officielles reconnues par l'Église concernant sa vie sont par excellence le Bréviaire et le Martyrologe romain. Le récit de son existence est pour l'essentiel compilé à partir des sources anciennes dans La Légende dorée, de Jacques de Voragine1. D'autres sources sont les Bollandistes, les écrits de Dom Ruinart, Baillet, Tillemont, Fleury, d'Alban Butler (traduit par l'abbé Godescard), et l'ouvrage des abbés François-Philippe Mésenguy (1677-1763) et Claude-Pierre Goujet (1697-1767), Les Vies des saints d'après le Missel et le Martyrologe romain.

L'Église enseigne donc que Lucie vivait à Syracuse avec sa mère Eutychie. Elle vénérait depuis son enfance le Christ et la vierge martyre sicilienne sainte Agathe. Sa mère souffrait d'une inflammation des entrailles et de pertes de sang, sans guérison depuis quatre ans. Lucie décida un jour de conduire celle-ci devant le tombeau d'Agathe, à Catane, et de lui demander la guérison. Sainte Agathe apparut la nuit suivante à Lucie et lui déclara : « Vierge Lucie, ma sœur, pourquoi viens-tu me demander ce que tu pourras bientôt accorder toi-même à ta mère ? Comme j'ai été établie gardienne de la ville de Catane, tu seras établie gardienne de la ville de Syracuse. ».

Sites

Vidéos

Sainte Lucie dans l'art

Musique

L'antienne Columna es immobilis a été mise en musique par Giovanni Pierluigi da Palestrina (1525-1594).

Columna es immobilis, Lucia martyr Christi,
quia omnis plebs te exspectat,
ut accipias coronam regni.

L'antienne In tua patientia a été mise en musique par Luca Marenzio (1553-1599).

In tua patientia possedisti animam tuam,
Lucia sponsa Christi.

C'est par ta patience que tu as sauvé ta vie
Lucie, épouse du Christ.

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 106

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    Revalorisation du dimanche.

    SC 106. L'Église célèbre le mystère pascal, en vertu d'une Tradition apostolique qui remonte au jour même de la résurrection du Christ, chaque huitième jour, qui est nommé à bon droit le jour du Seigneur ou dimanche. Ce jour-là, en effet, les fidèles doivent se rassembler pour que, entendant la parole de Dieu et participant à l'Eucharistie, ils se souviennent de la passion, de la résurrection et de la gloire du Seigneur Jésus, et rendent grâces à Dieu qui les « a régénérés pour une vivante espérance par la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts » (1 Pierre 1, 3). Aussi, le jour dominical [...]