11 octobre : Saint Jean XXIII (1881-1963) — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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11 octobre : Saint Jean XXIII (1881-1963)

Angelo Giuseppe Roncalli, né le 25 novembre 1881 à Sotto il Monte, près de Bergame en Italie, et mort le 3 juin 1963 au Vatican, est un prélat catholique italien, élu pape le 28 octobre 1958 sous le nom de Jean XXIII (en latin Ioannes XXIII, en italien Giovanni XXIII). En qualité d'évêque de Rome, il est le 261e pape de l'Église catholique, de 1958 à sa mort.
Il convoque le IIe concile œcuménique du Vatican, appelé aussi concile Vatican II (1962-1965), dont il ne voit pas la fin car il meurt le 3 juin 1963, deux mois après avoir achevé l’encyclique Pacem in Terris.

Pape

 

Béatifié par le pape Jean-Paul II à l’occasion du jubilé de l’an 2000, puis canonisé par le pape François en 2014 (en même temps que Jean-Paul II), il est considéré comme saint par l’Église catholique et fêté le 11 octobre, jour de l’ouverture de Vatican II. En Italie, on lui donne le surnom affectueux d’Il Papa Buono (« Le Pape Bon » ou « Le Gentil Pape »).

Angelo Giuseppe Roncalli naît le 25 novembre 1881 à Brusicco, une des frazioni de Sotto il Monte, village de la campagne de Bergame, en Lombardie. C'est le quatrième enfant (et premier fils) dans une famille de quatorze enfants de milieu campagnard modeste. Son père Giovanni Battista Roncalli (1854–1935) et sa mère Marianna Giulia Mazzolla (1854–1939) sont de simples métayers, bien qu'existe une ascendance masculine de petite noblesse appauvrie (et, par là, une parenté avec le compositeur Ludovico Roncalli, issu de la petite noblesse de Bergame). Son oncle et parrain, Zaverio, est engagé dans l'action catholique, assez proche des idées de Luigi Sturzo.

Angelo entre au petit séminaire à l’âge de douze ans grâce à l'aide financière de son oncle et de prêtres dont le curé Giovanni Morlani, propriétaire des terres qu'exploitait sa famille. Élève assez brillant, il suit le cursus ecclésiastique classique, devenant boursier au séminaire dell'Apollinare de Rome. Il effectue de nombreux pèlerinages au sanctuaire marial de la Madone du Bosco d'Imbersago. À partir de 1895, il tient un journal qu'il continue jusqu'à sa mort. Il fait son service militaire en 1901 au 73e régiment d'infanterie, dans des conditions difficiles, pour que son frère reste sur l'exploitation.

Présenté au pape Pie X qu'il apprécie pourtant moins que son prédécesseur Léon XIII, en 1904, il est ordonné prêtre dans la basilique Santa Maria in Montesanto le 10 août 19041. Peu après, il est nommé secrétaire de Giacomo Radini-Tedeschi, nouvel évêque de Bergame, connu pour son soutien au monde ouvrier en particulier lors des grèves de 1909. Roncalli reste à son service jusqu’à la mort de ce dernier le 22 août 1914. Pendant cette période, il enseigne également l'histoire de l'Église au séminaire de Bergame, en étudiant particulièrement saint Charles Borromée et le concile de Trente (qu'il voit comme un concile réformateur plus qu'anti protestant), saint François de Sales et Grégoire Barbarigo, proclamé saint sous son pontificat. Il donne des conférences à des laïcs sur l'histoire de l'Église.

Sites

Vidéos

Vous trouverez d'autres vidéos dédiées au pape Jean XXII en suivant ce lien : Jean XXIII sur Youtube.

Livres

  • Luc Baresta. Jean XXIII : un bienheureux « dangereux » ? : approche d'une destinée. Téqui. 2000.
  • Paul Dreyfus. Jean XXIII. Sarment. 2000.
  • Giorgio Capitani , Edward Asner , Claude Rich. Le bon pape Jean XXIII, le pape du peuple. La Procure. 2012.
  • Xavier Lecoeur. Petite vie de Jean XXIII. DDB. 2014.
  • Loris Francesco Capovilla (Personne interviewée), Ezio Bollis (Interviewer). Mes années avec le pape Jean XXIII : conversations avec Ezio Bollis. EdB. 2014.
  • Xavier Lecoeur. Jean XXIII : 1881-1963. Presses de la Renaissance. 2017.
  • Yves Chiron. Jean XXIII : un pape innatendu. Tallandier. 2017.

Articles

Iconographie

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 55

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    La communion, sommet de la participation à la messe ; la communion sous les deux espèces.

    SC 55. On recommande fortement cette parfaite participation à la messe qui consiste en ce que les fidèles, après la communion du prêtre, reçoivent le Corps du Seigneur avec des pains consacrés à ce même sacrifice.     
    La communion sous les deux espèces, étant maintenus les principes dogmatiques établis par le Concile de Trente, peut être accordée, au jugement des évêques, dans les cas que le Siège apostolique précisera, soit aux clercs et aux religieux, soit aux laïcs ; par exemple, aux nouveaux ordonnés dans la messe de leur ordination, aux profès dans la messe de leur profession religieuse, aux néophytes dans la messe qui suit leur baptême.