1 septembre : Saint Gilles (640-720). — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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1 septembre : Saint Gilles (640-720).

Saint Gilles l'Ermite (en latin : Ægidius « Égide » ; en occitan sant Geli, ou plus rarement sant Geris) est un légendaire moine gyrovague de la Gaule wisigothique. Sanctifié par les bénédictins de Saint-Gilles dès le VIIIe siècle carolingien, il a connu un culte médiéval extrêmement populaire, comme en attestent l'usage du prénom Gilles et les deux saints Gilles du XIIIe siècle.

Saint patron des infirmes, des mendiants et forgerons, il était vénéré comme un des quatorze saints auxiliaires. Il est qualifié saint Auxiliator, au sens d'intercesseur, dans le domaine de l'épilepsie, la folie, la stérilité et la possession démoniaque. Plus prosaïquement, il favorise les déménagements et le mouvement vers l'émancipation ou la délivrance.

Né à Athènes, ce saint moine serait venu vivre en ermite dans l'embouchure du Rhône en Languedoc au VIIe siècle. La vie de ce moine associé à l'érection du monastère à Saint-Gilles-du-Gard ne relève nullement de la connaissance historique. Il mourut vers l'an 720. Son natalis dies ou fête commémorant la montée de son âme pure au ciel est fixé le 1er septembre.

Le saint est représenté souvent par une biche, une main et une flèche car selon une légende hagiographique du Xe siècle, une biche, poursuivie par des chasseurs du roi Wamba, se réfugie dans sa grotte, et vient se coucher à ses pieds. La main du saint en prière est transpercée par la flèche d'un chasseur acharné visant l'animal. Le roi Wamba exprime ses excuses au saint, protecteur de la biche réfugiée en sa demeure, et demande à faire pardonner la méprise de ses chasseurs. C'est alors que le moine le persuade de fonder en un lieu un monastère qu'il a choisi pour son tombeau. Ainsi est construite l'abbaye, de Saint-Gilles-du-Gard, alors port de mer, étape cruciale de pèlerinage, autant sur le chemin de Rome que sur celui de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Selon les traditions, c'est vers le milieu du VIIe siècle, à Athènes, que naquit saint Gilles, de son nom latin Ægidius (ne pas confondre avec Ægidius, général romain au Ve siècle). Très vite, il s'illustre par des miracles mais fuit sa renommée et aborde en Provence. Il se rend d'abord à Rome, avant de se retirer dans une forêt non loin de Nîmes, à Collias, près du cours du Gard, à l'endroit où existe toujours un modeste ermitage.

Il est chaleureusement accueilli à Arles, puis au bord du Gardon par saint Vérédème avant de se retirer en ermite dans la vallée Flavienne.

Sites

Vidéos

Livres

  • Guillaume de Berneville. La vie de Saint Gilles. Librairie de Firmin Didot. 1881.
  • Marion Charlet, Ville de Saint-Gilles. De Saint-Gilles à Saint-Jacques : recherches archéologiques sur l'art roman. 2021.

Articles

Iconographie

 

Note sur le sanctoral de Ressources Liturgiques

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 19

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    Formation liturgique des fidèles.

    SC 19. Les pasteurs d'âmes poursuivront avec zèle et patience la formation liturgique et aussi la participation active des fidèles, intérieure et extérieure, proportionnée à leur âge, leur condition, leur genre de vie et leur degré de culture religieuse ; ils acquitteront ainsi une des principales fonctions du fidèle dispensateur des mystères de Dieu ; et en cette matière, ils ne conduiront pas leur troupeau par la parole seulement, mais aussi par l'exemple.