Le canon romain, les préfaces dans LMD — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Se connecter à l'espace privé
Menu

Le canon romain, les préfaces dans LMD

Les articles sur l'offertoire de la messe et les préfaces parus dans La Maison-Dieu du numéro 1 (1945) au numéro 232 (2002)

De 1950 à 1969

De 1970 à 1999

De 2000 à 2029

  • Christophe Lazowski. « Pour une grammaire du don. Le langage sacrificiel dans la traduction de la première prière eucharistique ». La Maison-Dieu 305 (2021/3). Résumé.
  • Christophe Lazowski. « Le sacrifice de toute l'Église. Avatars et interprétations de l'Orate fratres en vue d'un discernement théologique et pastoral » La Maison-Dieu 311 (2023/1) Résumé

S'abonner à La Maison-Dieu

__________

Résumés

Résumé Lazowski LMD 305. La nouvelle traduction du Missale romanum (2021) offre l'occasion d'approfondir la réflexion sur la dimension sacrificielle de l'eucharistie, car ce vocabulaire se trouve sensiblement amplifié, en particulier dans le Canon romain. Un travail absolument nécessaire, tant nombre de fidèles et de pasteurs ignorent sa compréhension théologique complexe révélée par la liturgie. A partir d'une recherche très poussée, et très documentée, l'auteur étudie le vocabulaire latin en étroit rapport avec cette dimension - les verbes qui expriment l'action divine et/ou humaine (accipio, perfero in altare, acceptum habere, offero), les substantifs qui expriment ce qui est offert (donum, munus, sacrificium, sacrificium laudis) ainsi que les substantifs qui expriment ce qui est donné, reçu et offert (pannis, proeclarus calix, oblatio, hostia, munus, sacrificium) - chacun véhiculant des significations et harmoniques particulières, notamment dans l'euchologie romaine. 
Il montre par-là, et en analysant la structure chiastique du Canon, combien la structure littéraire porte une théologie de l'eucharistie qui permet de comprendre le sacrifice eucharistique comme échange de dons : le don que Dieu fait du sacrifice de son Fils, dans lequel nous sommes sauvés, don de son corps que devient l'Église, que nous accueillons et recevons en lui rendant grâce et en nous donnant aussi avec lui.

Résumé Lazowski LMD 311. Contrairement à l'édition de 1970, la traduction française du Missel romain de 2021 donne deux possibilité pour le dialogue qui fait la transition entre la préparation des dons et la prière sur les offrandes. La première est une traduction assez littérale de la formule latine, tandis que la seconde est la version plus libre en usage depuis 1970. Devant le risque que le choix de l'une ou l'autre ne devienne un marqueur théologique voire un étendard idéologique, cette contribution fait d'abord le point sur l'histoire du développement sous de multiples formes de ce type de formule, depuis sa parution au haut Moyen-Âge au nord des Alpes, jusqu'à l'époque post-tridentine. Cette enquête permet d'identifier deux tendances principales : soit le prêtre demande, dans un esprit pénitentiel, la prière des assistants en raison de son indignité à offrir le sacrifice, soit il demande qu'ils prient afin que le sacrifice soit agréé par Dieu. Ces demandes s'adressent soit aux clercs à proximité du prêtre , soit à l'ensemble des fidèles.
Dans un deuxième temps, l'auteur essaie de repérer le sens du développement de ce dialogue, ce qui conduit à conclure que son histoire témoigne d'une conscience de la participation de tous, prêtres et fidèles laïcs, à l'offrande du scarifice, une participation différenciée cohérente avec la thologie du canon romain quant à l'articulation des sacerdoces ministériel et baptismal dans cette même offrande. Enfin, et à la lumière de ces conclusions théologiques, quelques propositions sont formulées pour une réception apaisée des deux traductions.

 

  • Sacrosanctum Concilium 99

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    Récitation commune de l'office divin.

    SC 99. Puisque l'office divin est la voix de l'Église, c'est-à-dire de tout le Corps mystique adressant à Dieu une louange publique, il est recommandé que les clercs non obligés au chœur, et surtout les prêtres vivant en commun ou passagèrement réunis, acquittent en commun au moins une partie de l'office divin.       
    Mais tous ceux qui acquittent l'office, soit choralement, soit en commun, accompliront la fonction qui leur est confiée le plus parfaitement possible, soit quant à la dévotion intérieure, soit quant à la réalisation extérieure.
    Il importe en outre que l'office, au chœur ou en commun, soit chanté, selon l'opportunité.