Le canon romain, les préfaces dans LMD
De 1950 à 1969
- B. Capelle. o.s.b. « Quête et offertoire » La Maison-Dieu 024 (1950/6)
- Louis Ligier. s.j. « De la Cène de Jésus à l'anaphore de l'Église » La Maison-Dieu 087 (1966/3)
- Bernard Botte. o.s.b. « Tradition apostolique et canon romain » La Maison-Dieu 087 (1966/3)
- Joseph A. Jungmann. s.j. « Le canon romain et les autres formes de la grande prière eucharistique » La Maison-Dieu 087 (1966/3)
- Johannes Betz. « Sacrifice et action de grâces » La Maison-Dieu 087 (1966/3)
- Louis Bouyer. « La préface et le Sanctus » La Maison-Dieu 087 (1966/3)
- Dom Placide Bruylants. « Les préfaces du Missel romain » La Maison-Dieu 087 (1966/3)
- Cipriano Vagaggini. « Le canon romain et la réforme liturgique » La Maison-Dieu 087 (1966/3)
- Joseph Gelineau. s.j. « Les interventions de l'assemblée dans le canon de la messe » La Maison-Dieu 087 (1966/3)
- Jordi Pinell. « La grande conclusion du canon romain » La Maison-Dieu 088 (1966/4)
- Didier Rimaud. s.j. « La version française du canon romain. Genèse et méthode de sa traduction » La Maison-Dieu 092 (1967/4)
- Pierre Jounel. « Les saints du canon de la messe » La Maison-Dieu 092 (1967/4)
- Pierre-Marie Gy. o.p. « La nouvelle prière eucharistique de la liturgie anglicane » La Maison-Dieu 094 (1968/2)
- Antoine Dumas. o.s.b. « Les nouvelles préfaces du Missel romain » La Maison-Dieu 094 (1968/2)
- Niels Krogh Rasmussen. o.p. « Les rites de présentation du pain et du vin » La Maison-Dieu 100 (1969/4)
De 1970 à 1999
- Thomas-Julian Taley. « De la Berakah à l'eucharistie. Une question à rééxaminer » La Maison-Dieu 125 (1976/1)
- Kenneth Stevenson. « L'offrande eucharistique. La recherche sur les origines établit-elle une différence de sens ? La Maison-Dieu 154 (1983/2)
- Bryan D. Spinks. « Sacerdoce et offrande dans les 'Koushapè' des anaphores syriennes orientales » La Maison-Dieu 154 (1983/2)
- Dieudonné Dufrasne. « Les richesses de l'action de grâce eucharistique » La Maison-Dieu 175 (1988/3
- Pierre-Marie Gy. o.p. « The Shape of the Liturgy de Dom Gregory Dix (1945). L'homme, l'oeuvre et son influence » La Maison-Dieu 204 (1995/4)
De 2000 à 2029
- Christophe Lazowski. « Pour une grammaire du don. Le langage sacrificiel dans la traduction de la première prière eucharistique ». La Maison-Dieu 305 (2021/3). Résumé.
- Christophe Lazowski. « Le sacrifice de toute l'Église. Avatars et interprétations de l'Orate fratres en vue d'un discernement théologique et pastoral » La Maison-Dieu 311 (2023/1) Résumé
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Résumés
Résumé Lazowski LMD 305. La nouvelle traduction du Missale romanum (2021) offre l'occasion d'approfondir la réflexion sur la dimension sacrificielle de l'eucharistie, car ce vocabulaire se trouve sensiblement amplifié, en particulier dans le Canon romain. Un travail absolument nécessaire, tant nombre de fidèles et de pasteurs ignorent sa compréhension théologique complexe révélée par la liturgie. A partir d'une recherche très poussée, et très documentée, l'auteur étudie le vocabulaire latin en étroit rapport avec cette dimension - les verbes qui expriment l'action divine et/ou humaine (accipio, perfero in altare, acceptum habere, offero), les substantifs qui expriment ce qui est offert (donum, munus, sacrificium, sacrificium laudis) ainsi que les substantifs qui expriment ce qui est donné, reçu et offert (pannis, proeclarus calix, oblatio, hostia, munus, sacrificium) - chacun véhiculant des significations et harmoniques particulières, notamment dans l'euchologie romaine.
Il montre par-là, et en analysant la structure chiastique du Canon, combien la structure littéraire porte une théologie de l'eucharistie qui permet de comprendre le sacrifice eucharistique comme échange de dons : le don que Dieu fait du sacrifice de son Fils, dans lequel nous sommes sauvés, don de son corps que devient l'Église, que nous accueillons et recevons en lui rendant grâce et en nous donnant aussi avec lui.
Résumé Lazowski LMD 311. Contrairement à l'édition de 1970, la traduction française du Missel romain de 2021 donne deux possibilité pour le dialogue qui fait la transition entre la préparation des dons et la prière sur les offrandes. La première est une traduction assez littérale de la formule latine, tandis que la seconde est la version plus libre en usage depuis 1970. Devant le risque que le choix de l'une ou l'autre ne devienne un marqueur théologique voire un étendard idéologique, cette contribution fait d'abord le point sur l'histoire du développement sous de multiples formes de ce type de formule, depuis sa parution au haut Moyen-Âge au nord des Alpes, jusqu'à l'époque post-tridentine. Cette enquête permet d'identifier deux tendances principales : soit le prêtre demande, dans un esprit pénitentiel, la prière des assistants en raison de son indignité à offrir le sacrifice, soit il demande qu'ils prient afin que le sacrifice soit agréé par Dieu. Ces demandes s'adressent soit aux clercs à proximité du prêtre , soit à l'ensemble des fidèles.
Dans un deuxième temps, l'auteur essaie de repérer le sens du développement de ce dialogue, ce qui conduit à conclure que son histoire témoigne d'une conscience de la participation de tous, prêtres et fidèles laïcs, à l'offrande du scarifice, une participation différenciée cohérente avec la thologie du canon romain quant à l'articulation des sacerdoces ministériel et baptismal dans cette même offrande. Enfin, et à la lumière de ces conclusions théologiques, quelques propositions sont formulées pour une réception apaisée des deux traductions.