La Messe et le Missel romain dans LMD — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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La Messe et le Missel romain dans LMD

Les articles sur la Messe et le Missel romain dans La Maison-Dieu.

De 1950 à 1959

De 1950 à 1959

De 1960 à 1969

De 1970 à 1979

De 1980 à 1989

De 1990 à 1999

De 2000 à 2009

De 2010 à 2019

 

De 2020 à 2029

  • Henri Delhougne. « Accueillir la nouvelle traduction du Missel romain ». La Maison-Dieu 305 (2021/3). Résumé.
  • Gilles Drouin. « Nouvelle traduction du Missel romain. Enjeux théologiques et pastoraux d'une réception ». La Maison-Dieu 305 (2021/3). Résumé.
  • Jean-Louis Souletie. « Notes théologiques sur le vocabulaire du Missel ». La Maison-Dieu 305 (2021/3). Résumé.
  • Patrick Prétot. « Le Missel romain, acte de discernement ecclésial de la tradition eucharistique. La liturgie à l'heure de la synodalité ». La Maison-Dieu 305 (2021/3). Résumé.
  • Pascal Thuillier. « La dimension pascale de l'eucharistie à travers les enrichissements de la nouvelle traduction du Missel romain ». La Maison-Dieu 307 (2022/1). Résumé.
  • Sr. Bénédicte Mariolle. « Le geste d'élévation, une trame de la célébration eucharistique » La Maison-Dieu 313 (2023/3). Résumé.
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Résumés

Résumé Delhougne LMD 305. La nouvelle traduction du Missel romain est le fruit de la demande opérée par l'instruction Liturgiam authenticam (2001) pour se rapprocher de l'original latin, en fixant un certain nombre de règles, et ainsi sauvegarder l'unité de la liturgie romaine dans la diversité des langues.Ce travail fut mené en langue française par une Commission international - la COMIRO - placée sous l'autorité de la Commission épiscopale francophone pour les traductions liturgiques (CEFTL). Un travail long, persévérant, intelligent et précis pour faire droit au mieux aux trois fidélités - pas toujours conciliables - dont parle le pape François dans son motu proprio Magnum principium (2017) : fidélité au texte original, fidélité à la langue dans laquelle le texte est traduit, fidélité à l'intelligibilité du texte par nos contemporains. L'auteur, qui coordonna le travail de la COMIRO, donne plusieurs exemples de ce travail très méthodique de traduction, pour des oraisons et pour l'Ordo missae, donnant au passage les clés qui furent employées pour effectuer les choix et parfois sortir des dilemmes.
Si la procédure imposée par Liturgiam authenticam conduisit à des blocages du côté de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, Magnum principium vint heureusement les lever en affirmant l'autorité des Conférences épiscopales pour ce qui concerne la traduction (mais pas pour les adaptations) permettant d'aboutir à une publication dont on espère qu'elle sera bien reçue.

Résumé Drouin LMD 305. Le principal enjeu de la nouvelle traduction du Missel romain est sa réception, tant par les fidèles que par le clergé. Cette traduction se situe à une étape décisive d'un long itinéraire, commencé avec le Congrès de 1965 sur les traductions liturgiques, conduisant à l'instruction Comme le prévoit (1969) qui établissait le cadre de l'élaboration du Missel de 1970 en langue vernaculaire. Elle est le résultat de la demande de retraduction opérée par l'instruction romaine Liturgiam authenticam (2001) qui en modifia les règles, dans le sens d'une plus grande littéralité et du rééquilibrage opéré par le motu proprio Magnum principium de 2017 du pape François
Ce Missel n'est pas, à proprement parler, nouveau : il est marqué par la même sobriété rubricale que le précédent. Trois exemples de changements sont retenus pour en désigner les enjeux : la double proposition « au choix »pour l'Orate fratres (traduction littérale ou adaptation française en vigueur depuis 1970) permet de souligner l'enjeu ecclésiologique dans le rapport entre les fidèles et le ministre ordonné, même si ce choix comporte le risque de devenir un marqueur de sensibilités différentes. Le passage de la reconnaissance de notre état de pécheur à la prise en compte de nos péchés (dans l'Acte pénitentiel et l'Agnus Dei) souligne la responsabilité individuelle et le caractère libre du péché, mais éloigne de la conscience des structures de péchés à l'oeuvre dans le monde. Le changement dans le Credo pour le « consubstantiel au Père » pose la question de l'intelligibilité d'un langage métaphysique peu accessible à nos contemporains, et qu'il convient d'accompagner. L'un des principaux bénéfices de ce Missel est de fournir l'occasion de parler de la liturgie, y compris entre ministres ordonnés, d'envisager à frais nouveau des formations pour tous, situées moins sur le registre explicatif que mystérique, et de promouvoir un véritable art de la mystagogie, à savoir l'art de la mise en récit de l'expérience rituelle, avec les mots de l'Écriture pour exhorter à une vie évangélique.

Résumé Souletie LMD 305. Cet article reprend des notes prises lors d'une intervention orale du Pr. Jean-Louis Souletie clarifiant quelques mots de vocabulaire du Missel romain lors d'une session  sur la nouvelle traduction du Missel romain. Il précise ainsi successivement : le terme consubstantiel, marqué en son origine par la philosophie grecque, mais qui prit par la suite une signification chrétienne particulière pour exprimer que le Père et le Fils sont de même nature, de même substance ; le terme sacrifice appliqué à la messe, terme qui a reçu des interprétations diverses au long des siècles et conduit à des représentations qu'il convient d'éclairer aujourd'hui ; le terme mystère pascal qui désigne l'ensemble de la séquence narrative de l'Écriture qui va de la Passion à la Pentecôte, comprenant le don de l'Esprit et associant la résurrection du Christ à la constitution de son corps qui est l'Église.

Résumé Prétot LMD 305. Issu d'une conférence donnée dans le cadre de la publication à venir de la traduction francophone de la Tertia typica du Missel romain, cet article déploie le titre de la conférence proposé à l'auteur en réfléchissant sur les trois grands axes : 1) le Missel romain 2) un acte de discernement ecclésial et 3) un discernement sur la tradition eucharistique. Le contexte actuel de l'Église catholique à la suite de l'annonce d'un synode sur la synodalité en 2023 préparé par une année de travail (2022) dans les diocèses éclaire sous un jour nouveau les questions posées au sujet des traductions des livres liturgiques. La réflexion dépasse donc son objet premier en essayant de tracer quelques orientations sur ce que devient la liturgie, à l'heure d'une vie en Église sous le signe de la synodalité

Résumé Thuillier LMD 307. La célébration de la messe constitue bien le mémorial du sacrifice du Christ qui se donne en son Corps et en son Sang, perpétuant ainsi « le sacrifice de la Croix au long des siècles » comme le rappellent largement le concile Vatican II et le Missel romain issu de ce concile. La nouvelle traduction francophone de 2021, permet d'en redécouvrir davantage la portée et de la renouveler par les quelques changements de vocabulaire qui ont été intégrés. L'auteur les étudie particulièrement dans l'introduction au rite pénitentiel, dans l'invitatoire à la prière sur les offrandes, dans les acclamations de l'anamnèse et dans l'invitation à la communion. Cela n'introduit pas une autre théologie de l'eucharistie, mais souligne celle de Sacrosanctum concilium s'inscrivant dans la longue tradition de l'Église, et permet peut-être d'en mieux percevoir la dimension de mystère à la suite d'Odon Casel.

Résumé Mariolle LMD 313. Par l'étude des différents gestes d'ostension dans la liturgie de la messe, l'auteure nous propose une véritable mystagogie de l'eucharistie. Partant de l'élévation de l'évangéliaire dans la procession d'entrée et à la proclamation de l'Évangile, puis appréhendant les élévations successives, plus ou moins importantes, du pain et du vin durant la liturgie eucharistique, elle souligne le mouvement alterné  d'accueil et de don qui croît jusqu'à faire de nous « dans le Christ une vivante offrande à la louange de sa gloire »(PE IV). Cette approche - issue du dernier Concile - resitue l'eucharistie en son mystère, comme agir du Christ et de l'Église, à la fois sacrifice d'action de grâce et mémorial de sa mort et de sa résurrection. L'auteure développe, par quelques exemples concrets, combien cette approche n'est pas pleinement reçue aujourd'hui, avec les risques de multiplication de dévotions personnelles à l'intérieur même de la célébration, notamment envers la présence réelle. Elle plaide pour un juste déploiement du mystère eucharistique dans nos célébrations pour retrouver ses trois dimensions majeures - sacrificielle, ecclésiale et eschatologique - et échapper ainsi à la tentation de nous constituer un Dieu à notre mesure. La Lettre Desiderio desideravi du pape François nous invite à nous laisser transformer par la liturgie.

 

 

 

 

 

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 107

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    Révision de l'année liturgique.

    SC 107. L'année liturgique sera révisée de telle sorte que, en gardant ou en restituant les coutumes et les disciplines traditionnelles attachées aux temps sacrés, en se conformant aux conditions de notre époque, on maintienne leur caractère natif pour nourrir comme il faut la piété des fidèles par la célébration des mystères de la Rédemption chrétienne, mais surtout du mystère pascal. Les adaptations, selon les conditions locales, si elles étaient nécessaires, se feront conformément aux articles 39 et 40.