Que dit l'Église ? — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Que dit l'Église ?

Selon la Tradition, les saints sont l'objet d'un culte dans l'Église, et l'on y vénère leurs reliques authentiques et leurs images. Les fêtes des saints proclament les merveilles du Christ chez ses serviteurs et offrent aux fidèles des exemples opportuns à imiter. (SC 111).

Les reliques ont toujours fait l’objet dans l’Église d’une particulière vénération et attention, parce que le corps des Bienheureux et des Saints, destiné à la résurrection, a été sur la terre le temple vivant de l’Esprit Saint et l’instrument de leur sainteté, qui a été reconnue par le Siège Apostolique à travers la béatification et la canonisation. Les reliques des Bienheureux et des Saints ne peuvent être exposées à la vénération des fidèles sans un certificat spécial de l’autorité ecclésiastique, qui en garantit l’authenticité.

Traditionnellement, sont considérées comme reliques insignes le corps des Bienheureux et des Saints, ou les parties importantes de celui-ci, ou encore la totalité des cendres provenant de sa crémation. Les Évêques diocésains, les Éparques, ceux qui leurs sont assimilés par le droit, et la Congrégation des  Causes des Saints réservent à ces reliques une attention et une vigilance particulières pour en assurer la conservation et la vénération et pour éviter tout abus. Elles sont par conséquent conservées dans des reliquaires spécifiques scellés et placés en des lieux qui en garantissent la sécurité, en respectent le caractère sacré et en favorisent le culte.

Sont considérées comme reliques non insignes les petits fragments du corps des Bienheureux et des Saints ainsi que les objets qui ont été en contact direct avec leur personne. Elles doivent être si possible conservées dans des reliquaires scellés. Elles sont de toute façon conservées et honorées dans un esprit religieux, en évitant toute forme de superstition et de commerce.

La même discipline s’applique aussi à la dépouille mortelle (exuviae) des Serviteurs de Dieu et des Vénérables, dont les causes de béatification et de canonisation sont en cours. Tant qu’ils ne sont pas élevés à la gloire des autels à travers la béatification ou la canonisation, leur dépouille mortelle ne peut jouir d’aucun culte public, ni des privilèges qui sont réservés seulement au corps de qui a été béatifié ou canonisé.

La présente Instruction remplace l’Appendice de l’Instruction Sanctorum Mater et s’adresse aux Évêques diocésains, aux Éparques et à ceux qui leur sont assimilés par le droit, ainsi qu’à ceux qui interviennent dans les procédures relatives aux reliques des Bienheureux et des Saints et aux dépouilles mortelles des Serviteurs de Dieu et des Vénérables, pour faciliter l’application de ce qui est requis dans une matière aussi particulière.

Cette Instruction présente la procédure canonique à suivre pour vérifier l’authenticité des reliques et de la dépouille mortelle, pour garantir leur conservation et pour promouvoir la vénération des reliques, au moyen d’éventuelles opérations particulières : reconnaissance canonique, prélèvement de fragments et confection de reliques, translation du cercueil et aliénation des reliques. En outre, elle expose ce qui est nécessaire pour obtenir le consentement de la Congrégation des Causes des Saints afin de pouvoir effectuer de telles opération, et la procédure à suivre pour le pèlerinage des reliques.

Lire l'Instruction sur les reliques.

Voir également ce que dit l'Église des reliques des saints dans le Directoire sur la piété populaire et la liturgie : vers le Directoire.

 

  • Sacrosanctum Concilium 1

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    SC 1. Puisque le saint Concile se propose de faire progresser la vie chrétienne de jour en jour chez les fidèles ; de mieux adapter aux nécessités de notre époque celles des institutions qui sont sujettes à des changements ; de favoriser tout ce qui peut contribuer à l'union de tous ceux qui croient au Christ, et de fortifier tout ce qui concourt à appeler tous les hommes dans le sein de l’Église, il estime qu'il lui revient à un titre particulier de veiller aussi à la restauration et au progrès de la liturgie.