« Gestis verbisque » : note de la Doctrine de la foi sur la validité des sacrements — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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« Gestis verbisque » : note de la Doctrine de la foi sur la validité des sacrements

Cardinal Víctor Manuel Fernández

Face à la perpétuation d’abus liturgiques, la note « Gestis verbisque » du dicastère pour la Doctrine de la foi réaffirme que les paroles et les éléments établis dans le rite essentiel de chaque sacrement ne peuvent pas être modifiés, ce qui invaliderait le sacrement.

La note du dicastère pour la Doctrine de la foi publiée samedi 3 février intitulée Gestis verbisque est un texte discuté par la récente assemblée plénière du dicastère et approuvé par le Pape, qui rappelle que les formules et les éléments matériels établis dans le rite essentiel du sacrement ne peuvent être modifiés à volonté au nom de la créativité. Une telle action en ce sens invaliderait le sacrement.

Dans la présentation du document, le cardinal Victor Fernández, préfet du dicastère, en explique la genèse, à savoir «la multiplication des situations où l'invalidité des sacrements célébrés avait été constatée», avec des modifications qui «avaient alors conduit à devoir retrouver les personnes concernées pour répéter le rite du baptême ou de la confirmation, et un nombre important de fidèles avaient à juste titre exprimé leur contrariété». Des modifications de la formule de baptême ont été citées en exemple: « Je te baptise au nom du Créateur... » et « Au nom de ton père et de ta mère... nous te baptisons ». Des circonstances qui ont également concerné des prêtres qui, «ayant été baptisés avec des formules de ce type, ont douloureusement découvert l'invalidité de leur ordination et des sacrements célébrés jusqu'alors». Le cardinal explique que « si dans d'autres domaines de l'action pastorale de l'Église il y a une large place pour la créativité », dans le domaine de la célébration des sacrements cela «se transforme plutôt en une 'volonté manipulatrice'». Le cardinal Victor Fernández conclut en rappelant que « nous, ministres, devons surmonter la tentation de nous sentir propriétaires de l'Église » et que « les fidèles ont le droit, à leur tour, de les recevoir comme l'Église en dispose ».

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Vers la version italienne (seule disponible pour le moment).

 

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