Le tropaire est une nouvelle forme de chant liturgique en français qui est apparue en 1966. Le terme n’a pas été inventé, il a été repris à la tradition byzantine. Le « troparion » désigne « une composition monostrophique en prose rythmée, exposant le contenu de la fête et exaltant son sens mystérieux » (M. Kovalevsky). Dans la liturgie catholique, il se compose d’une stance (grande antienne), d’un refrain et de versets, le plus souvent psalmiques. Le texte de la stance a pour but d’introduire dans le mystère célébré. Le tropaire est sans doute la forme idéale du processionnal d’entrée. Elle peut aussi convenir pour le processionnal des dons et celui de communion.
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Les formes du chant rituel
La notion de « chant rituel » est née à la suite du Concile Vatican II et a été définie dans le Document I d’Universa Laus. Elle répond au désir de la Constitution sur la liturgie n° 112, d’avoir une musique sacrée, et donc un chant sacré, « en connexion étroite avec l’action liturgique ». Comme celle-ci est rituelle, les chants qui y figurent sont de fait des chants rituels, soit qu’ils constituent eux-mêmes le rite, soit qu’ils l’accompagnent. Ces chants rituels ont des formes diverses : l’acclamation, la litanie, le tropaire, l’hymne, le cantique à refrain …
Ph. Robert, « Le chant liturgique : un chant rituel », dans Feu Nouveau 66/4, 2023, p. 8-12.
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En dehors de la messe ou avec elle, il y a bien des occasions de chanter lors de liturgies spécifiques : baptême, mariage, funérailles etc. Se posent les questions de l'assistance, des répertoires, des moyens dont on dispose. Mais le trait commun à toutes ces célébrations est qu'il s'agit de chanter ce que l'on célèbre. Comme le dit Saint Augustin : « Si tu veux savoir ce que nous croyons, viens voir ce que nous chantons ».
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