Marie Juliette Boulanger, dite Lili Boulanger, est une compositrice française, née à Paris 9e le 21 août 1893 et morte à Mézy-sur-Seine (Yvelines) le 15 mars 1918. Elle est la sœur cadette de la compositrice et pédagogue Nadia Boulanger.
Lili Boulanger voit le jour dans une famille de musiciens. Son père, Ernest Boulanger (1815-1900), est compositeur, premier grand prix de Rome en 1835, et professeur de chant au Conservatoire de Paris. Sa mère, née princesse Raïssa Ivanovna Mychetsky (ou Mychetskaya), est une cantatrice russe, originaire de Saint-Pétersbourg. L’ambiance familiale est donc propice à l’étude de la musique, art pour lequel la jeune Lili montre très tôt d’étonnantes dispositions. Dès six ans, elle sait déchiffrer les partitions — avant même de savoir lire — et étudie l'harmonie. Gabriel Fauré, ami de la famille, est émerveillé par sa précocité et lui donne ses premières leçons de piano.
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Héritiers d'un « trésor d'une valeur inestimable »
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De Mendelssohn ...
La plus célèbre des Antiennes adressées à Marie. Elle est Reine bien sûr, mais l’auteur Adhémar de Monteil, évêque du Puy au XIe siècle, l’appelle aussitôt mère de miséricorde et ses yeux miséricordieux sont tournés vers nous.
Au XIIe siècle, Saint Bernard, le célèbre dévot de Notre-Dame, ajoute au Salve Regina ses trois dernières invocations pleines de tendresse.
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De Mendelssohn ...
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Francis Poulenc (1899-1963).
Ave verum Corpus natum de Maria Virgine :
Vere passum, immolatum in cruce pro homine :
Cuius latus perforatum fluxit aqua et sanguine :
Esto nobis prægustatum mortis in examine.
O Jesu dulcis ! O Jesu pie ! O Jesu Fili Mariæ
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De Mendelssohn ...
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Francis Poulenc (1899-1963).
Ce cycle de motets pour le temps de Noël, composé de novembre 1951 à mai 1952 pour chœur mixte a cappella, fait pendant aux « Quatre motets pour un temps de pénitence » des années 1938-39. Il utilise les textes latins traditionnels du temps de Noël. Pour évoquer le mystère de la Nativité, l’écriture de Poulenc évolue au fil des quatre pièces et passe du caractère émerveillé et recueilli, « très calme et doux » du premier motet à la joie lumineuse et éclatante du dernier.
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De Mendelssohn ...
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Francis Poulenc (1899-1963).
Poulenc revient d'abord à la musique sacrée en 1937 lorsqu'il compose la missa brevis Messe en sol majeur. Il a ensuite écrit les quatre motets, à des moments différents. Il écrivit "Timor et tremor" en dernier, à Noizay en janvier 1939, et le dédia à Monsieur l'Abbé Maillet. Il y compose « Vinea mea electa » en décembre 1938 et le dédie à Yvonne Gouverné. "Tenebrae factae sunt" est le premier des quatre motets, écrits là en juillet, dédiés à Nadia Boulanger. Poulenc compose "Tristis est anima mea" à Paris en novembre 1938 et le dédie à Ernest Bourmauck.
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Francis Poulenc (1899-1963).
Les "Litanies à la vierge noire" mettent en musique une litanie française récitée sur le lieu de pèlerinage de Rocamadour que le compositeur a visité. Le sous-titre, Notre-Dame de Rocamadour, fait référence à la sculpture noire vénérée de Marie. La composition est la première pièce de musique sacrée de Poulenc. En 1947, il écrit une version pour voix accompagnées d'orchestre à cordes et de timbales.
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Francis Poulenc (1899-1963).
En 1959 la Koussevitzky Music Foundation proposa d’écrire une nouvelle œuvre à Poulenc, qui composa son Gloria. « D’abord, ils m’ont demandé une symphonie. Je leur ai dit que je n’étais pas fait pour les symphonies. Ensuite, ils m’ont demandé un concerto pour orgue. Je leur ai dit que j’en avais déjà fait un et que je ne voulais pas en écrire un autre. Finalement, ils m’ont dit : 'Très bien, alors faites ce que vous voulez' ! »
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Francis Poulenc (1899-1963).
Poulenc composa l'œuvre à la suite de la mort de son ami l'artiste Christian Bérard. Il avait le projet d'écrire un Requiem pour Bérard, mais, en retournant à l'autel de la Vierge noire de Rocamadour, il choisit le texte médiéval du Stabat Mater. La musique de Poulenc, conçue pour soprano solo, chœur et orchestre, fut jouée pour la première fois le 13 juin 1951 au Festival de Strasbourg par le Choeur Saint-Guillaume, ensemble amateur réputé, et l’orchestre de Strasbourg sous la direction de Fritz Munch (le frère de Charles). Ce Stabat Mater reçut un bon accueil dans toute l'Europe, et il remporta le Prix du cercle des critiques de New York, comme étant la meilleure œuvre chorale de l'année.
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Francis Poulenc (1899-1963).