PAUL, ÉVÊQUE,
SERVITEUR DES SERVITEURS DE DIEU,
AVEC LES PÈRES DU SAINT CONCILE,
POUR QUE LE SOUVENIR S'EN MAINTIENNE À JAMAIS.
Le 4 décembre 1963
L’association Sacrosanctum Concilium a été créée en 2009 par des liturgistes francophones dont plusieurs enseignants de l’Institut supérieur de liturgie (ISL) de l’Institut catholique de Paris (ICP). Elle vise à participer au rayonnement de la liturgie de l’Église catholique romaine francophone, en promouvant les inspirations et orientations du Concile Vatican II et en soutenant le magistère exercé par les évêques en communion avec le Pape.
Les sacrements ont pour fin de sanctifier les hommes, d'édifier le Corps du Christ, enfin de rendre le culte à Dieu ; mais, à titre de signes, ils ont aussi un rôle d'enseignement. Non seulement ils supposent la foi, mais encore, par les paroles et par les choses, ils la nourrissent, ils la fortifient, ils l'expriment ; c'est pourquoi ils sont dits sacrements de la foi. Certes, ils confèrent la grâce, mais, en outre, leur célébration dispose au mieux les fidèles à recevoir fructueusement cette grâce à rendre à Dieu le culte voulu, et à exercer la charité.
Il est donc de la plus grande importance que les fidèles comprennent facilement les signes des sacrements et fréquentent de la façon la plus assidue les sacrements qui nourrissent la vie chrétienne.
Sacrosanctum Concilium 59
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Parmi les plus nobles activités de l'esprit humain, on compte à très bon droit les beaux-arts, mais surtout l'art religieux et ce qui en est le sommet, l'art sacré. Par nature, ils visent à exprimer de quelque façon dans les œuvres humaines la beauté infinie de Dieu, et ils se consacrent d'autant plus à accroître sa louange et sa gloire qu'ils n'ont pas d'autre propos que de contribuer le plus possible à tourner les âmes humaines vers Dieu.
Aussi la vénérable Mère Église fut-elle toujours amie des beaux-arts, et elle n'a jamais cessé de requérir leur noble ministère, principalement afin que les objets servant au culte soient vraiment dignes, harmonieux et beaux, pour signifier et symboliser les réalités célestes, et elle n'a jamais cessé de former des artistes. L'Église s'est même toujours comportée en juge des beaux-arts, discernant parmi les œuvres des artistes celles qui s'accordaient à la foi, la piété et les lois traditionnelles de la religion, et qui seraient susceptibles d'un usage sacré. (Sacrosanctum Concilium 122).
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« La tradition musicale de l'Église universelle a créé un trésor d'une valeur inestimable qui l'emporte sur les autres arts, du fait surtout que, chant sacré lié aux paroles, il fait partie nécessaire ou intégrante de la liturgie solennelle.
Certes le chant sacré a été exalté tant par la Saint Écriture que par les Pères et les Pontifes romains ; ceux-ci, à une époque récente, à la suite de saint Pie X, ont mis en lumière de façon plus précise la fonction ministérielle de la musique sacrée dans le service divin. » (SC 112).
« La définition du munus ministeriale de la musique sacrée vient bouleverser l'a priori d'une musique qui ne serait qu'un ornement du culte chrétien et la place de manière incontestable dans le lieu propre du questionnement théologique. » (Michel Steinmetz, La musique : un sacrement ? Parole et Silence, 2018).
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